Six espèces de pics peuplent les forêts, parcs, jardins bergers, ... de Lorraine.
Les plus forestiers d’entre-eux sont le Pic noir, le Pic épeiche, le Pic mar, et le Pic cendré.
Le Pic épeichette et le Pic vert fréquentent des milieux plus ouverts, les parcs et la ripisylve pour le premier, et les zones de vergers et de bordures villageoises pour le second.
Le Pic mar (Dendrocopos medius) fréquente les forêts, les bois et bosquets de feuillus. Cette espèce est considérée comme « à surveiller » en France, où ses populations sont localement assez mal connues. Sa population est estimée entre 5 000 et 25 000 couples sur le territoire national. Il est particulièrement bien implanté dans les forêts de Lorraine, ce qui confère à la région une responsabilité particulière dans la conservation de cette espèce. Il est régulièrement observé dans les forêts du Bassin Houiller et leurs lisières. On peut avoir parfois la chance de l’observer en hiver à la mangeoire.
Le Pic cendré (Picus canus) est une espèce très forestière, cousine du Pic vert plus habitué de nos vergers et jardins.
C’est un oiseau discret et difficile à observer qui fréquente essentiellement les vastes massifs forestiers du Warndt, bien qu’il puisse parfois être observé à la mangeoire lors d’hiver rigoureux.
Le Pic cendré est protégé, classé « vulnérable » sur la liste rouge national des espèces menacées, et inscrit à l’annexe I de la Directive Oiseaux.
Le Pic noir (Dryocopos martius) est relativement présent dans les forêts de Lorraine, mais du fait de l’étendue de son domaine vital (200 à 500 hectares), il est généralement présent en faibles densités.
L’espèce s’accommode de la plupart des boisements de plaine, voire d’alignement d’arbres. Le Pic noir reste fidèle à son site de reproduction plusieurs années même s’il creuse plusieurs cavités.
Cette espèce est fréquemment observée dans les massifs forestiers du Warndt.